Baisse des crédits immobiliers : normalisation ou ralentissement ?
À la veille d’une discussion sur un éventuel assouplissement des règles de crédit par le Haut conseil à la stabilité financière (HCSF), la Banque de France a qualifié le déclin du nombre de crédits immobiliers accordés de “normalisation”. Cette position intervient en réponse à une vague de critiques quant aux critères de prêt jugés trop stricts par les institutions bancaires et le secteur immobilier.
Dans ce contexte changeant, notre agence immobilière à Vannes reste à votre disposition pour vous accompagner et vous conseiller dans le financement de votre projet immobilier.
La Banque de France et son interprétation de la baisse des crédits immobiliers
La sous-gouverneure de la Banque de France, Agnès Bénassy-Quéré, a indiqué que la récente baisse du nombre de crédits immobiliers est un processus de normalisation après une période d’excès marquée par des taux d’intérêt très bas. Selon elle, la diminution constatée est principalement due à l’ajustement du marché après une phase d’exubérance.
En avril, en dehors des renégociations de prêts, 12 milliards d’euros de nouveaux crédits immobiliers ont été accordés, contre près de 20 milliards par mois en 2021. Malgré cette baisse, la France reste au-dessus de l’Allemagne, plus peuplée, et bien au-dessus de l’Italie et de l’Espagne.
Cette prise de position de la Banque de France survient alors qu’une discussion est prévue concernant un possible assouplissement des règles d’octroi de crédit par le HCSF. Le Ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, est plutôt favorable à cette idée, tandis que le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, est réticent.
Un endettement des ménages à surveiller
La dette des ménages français, qui représente 65% du produit intérieur brut, est la plus lourde des quatre principaux pays de la zone euro. C’est une situation inquiétante, car la France figurait parmi les pays avec le plus faible niveau d’endettement il y a dix ans. Bénassy-Quéré a mentionné ce fait pour défendre le maintien des règles actuelles.
Par ailleurs, les banques actuelles sont tenues de respecter des limites en matière de niveau et de durée d’endettement. Toutefois, elles peuvent y déroger pour 20% des crédits, principalement pour l’achat d’une résidence principale et, dans une moindre mesure, pour les primo-accédants. Les institutions bancaires appellent à un assouplissement pour financer davantage d’investissements locatifs ou de résidences secondaires.
Conclusion
La Banque de France perçoit le recul du nombre de crédits immobiliers comme une normalisation nécessaire et bénéfique, alors que les acteurs du marché plaident pour un assouplissement des règles de prêt. Dans ce contexte, il est essentiel de trouver un équilibre qui maintient la stabilité financière tout en facilitant l’accès au crédit pour ceux qui en ont le plus besoin.
Quel que soit le climat économique, notre agence immobilière à Vannes est là pour vous aider à naviguer à travers ces complexités. N’hésitez pas à nous contacter pour discuter de votre projet.
À lire aussi :